B.2. XIème Conférence Internationale sur le Sida, Vancouver (7-12 juillet 1996) - Immunité cellulaire et Natural Killers |
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Monday, 16 November 2009 05:37 |
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Immunité cellulaire et Natural KillersIX, 1 : Mo.A.401 K Rungruengthanakit et coll.* ont montré que des femmes séronégatives ayant eu régulièrement des rapports sexuels non-protégés (RNPN, n=14) avec le même partenaire pendant en moyenne 3,2 années (2,1 à 4,1 années) ont des pourcentages en cellule Natural Killer (NK) plus élevés (24,5%) en comparaison avec des femmes (n=59) ayant eu un risque faible ou indéterminé (18,4%, p=0,01), ou avec des femmes (n=22) ayant eu une exposition < 2 années (19,0%, p=0,04), ou avec les résultats de publications sur la population Thaï (19%, n=210). En valeur absolue, les femmes RNPN (659) ont des NK plus élevés que chez celles ayant eu un risque faible ou indéterminé (494, p=0,04), ou avec celles ayant eu une exposition < 2 années (537, p=0,21), ou avec la population de référence (452). Aucune différence n'a été notée au niveau des lymphocytes CD4 et CD8 et du rapport CD4/CD8. Il apparaît donc que les NK jouent un rôle dans la résistance à la transmission du VIH chez les femmes ayant un risque répété avec un même partenaire. * Research Institute of Health Sciences, Chiang Mai University, P.O. Box 80 CMU, Chiang Mai 50200, Thaïlande. Tel : 66 53 221966, Fax : 66 53 221849 IX, 2 : Th.B.4174 A Traub et coll.* ont montré que l'utilisation du dinitrochlorobenzène (DNCB) chez 35 patients (CD4 entre 100 et 600/mm3, pas d'utilisation préalable du DNCB, pas de traitement anti-rétroviral) pendant deux ans s'est traduite chez tous les patients par un gain de poids, l'absence d'affection maligne, peu d'infections opportunistes, une stabilité ou une augmentation des lymphocytes CD4 et une augmentation significative des CD8. Aucun effet secondaire n'a été noté hormis de légers eczémas. Le DNCB a été initié par l'utilisation préalable d'une solution d'acétone à 2% ; en l'absence de réaction témoignant d'une sensibilisation, le DNCB a ensuite été utilisé à raison d'une fois par semaine à la concentration de 10% jusqu'à obtention d'une réponse positive, puis à raison d'une fois par semaine à la concentration de 2 ou 1% (application sur une surface de 3cm2 au niveau de l'avant-bras). En raison de son prix peu onéreux et de sa facilité d'application, le DNCB serait particulièrement adapté pour les personnes séropositives asymptomatiques des pays en voie de développement. Des études par PCR vont débuter afin de confirmer l'efficacité du DNCB. * STD Outpatient Unity, Irmandade da Santa Casa de Misericordia de Porto Alegre, Rua Santa Terezinha 609, 201 Porto Alegre, RS, Brazil CHP 90040-180. Tel : (051) 223.0047, Fax : (05) 331.6558 IX, 3 : Th.B.4182 RB Striker et coll.* ont montré que l'utilisation d'application cutanée de DNCB chez huit patients (5 asymptomatiques, 1 ARC, 2 SIDA n'ayant pas utilisé de DNCB au préalable et ne recevant pas de traitement anti-rétroviral) se traduit après 3 à 4 mois de traitement par une augmentation des lymphocytes CD4 et CD8 (NS sur 4 mois) et par une diminution de la charge virale (149.963 copies/ml à 17.913 copies/ml, p=0,006). La réduction de la charge virale pour chaque patient allait de un demi à plus d'un log. Ces résultats renforcent l'intérêt du DNCB, composé organique connu pour ses propriétés de stimulation de l'immunité à médiation cellulaire, et dont les effets sur l'état clinique et les paramètres immunologiques des personnes séropositives avaient déjà été étudiés par les auteurs (Stricker et coll., J Am Dermatol 1995 ; 33 : 608-611). * 450 Sutter Street, Suite 1500, San Francisco, CA 94108, USA. Tel : (415) 399-1035, Fax : (415) 399-1057 |
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