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C.3. Informations sur le SIDA et Préventions - Page 3 PDF print email
Written by Administrator   
Wednesday, 18 November 2009 03:58

4. Signification d'un résultat négatif du test du Sida

Un test négatif par elisa n'a pas, a priori, besoin d'être confirmé par Western blot.
Il signifie qu'il y a une grande probabilité que la personne n'ait pas été infectée par le VIH. En raison de la possibilité d'un risque incompressible (technique de dosage) de résultat faussement négatif (estimé à 1/100 000 - voire 1/1 000 000 - suivant les banques de sang), on ne peut pas affirmer à 100 % l'absence de contamination.
L'autre raison en est que l'apparition des anticorps peut, dans certains cas, se faire au-delà des trois mois qui suivent la contamination.
En effet, de rares cas où cet intervalle a été d'un an - voire de plusieurs années - ont été décrits, notamment dans le cadre du suivi de sujets séropositifs dans le plus ancien groupe étudié (San Francisco), où ces cas ont pu être dépistés par des techniques de recherche (amplifications du génome du virus par PCR).
En raison de la gravité du pronostic vital que fait peser cette infection, et en raison de son caractère hautement épidémique (plus de 20 millions de personnes ont été contaminées et 4,5 millions de cas de Sida ont été répertoriés depuis le début de l'épidémie, d'après une estimation faite au 30/06/1995 par l'OMS), on ne peut donc pas affirmer, sous couvert des statistiques, qu'un test négatif élimine totalement le risque d'avoir été contaminé.
On ne peut donc que recommander de refaire le test quelques mois plus tard (trois mois, ou plus ?) si la personne a été mise en situation évidente de risque d'avoir été contaminée (cf. infra). Il faut cependant savoir que le renouvellement de ce test améliorera certes la fiabilité du résultat, mais sans jamais atteindre 100 %.


5. Signification d'un résultat positif douteux d'un test du Sida

En ce qui concerne les rares cas de positivité sur un test elisa, non retrouvé sur test Western blot, il est conseillé de faire des contrôles biologiques à distance.
Cela a été décrit récemment chez des personnes atteintes de pemphigus, de lupus érythémateux, d'érysipèle, d'eczéma chronique et de prostatite chronique.
Des réactions croisées entre les anticorps du VIH et d'autres anticorps (en rapport notamment avec des maladies auto-immunes) expliqueraient ce phénomène (congrès de Yokohama, 1994).
Le sang de ces personnes ne doit pas être utilisé pour la transfusion, bien que, dans certains cas, ces personnes se révèlent indemnes avec le temps.
De même, la vaccination anti-grippale peut interférer avec le résultat du test HIV. En effet, une étude a montré que 0,6 à 1,7% des personnes vaccinées durant l'hiver 1991 avaient eu un résultat positif sur les tests élisa pour le VIH, ainsi que pour un autre rétrovirus (HTLV-1) et pour le virus de l'hépatite C.
Les tests de confirmation ont infirmé toute contamination de ces personnes. Cette fausse séropositivité se maintient pendant 2 à 5 mois, et parfois plus, et persiste beaucoup plus longtemps pour le virus de l'hépatite C (Mackensie et coll., JAMA, 1992, 268, 8, 1015).
Rappelons que la vaccination anti-grippale est recommandée pour les sujets de plus de 65 ans fragilisés et pour ceux qui sont atteints par certaines maladies respiratoires ou certaines cardiopathies, et que la plupart des angines, bronchites et sinusites ne sont pas causées par le virus de la grippe !



Last Updated on Friday, 19 March 2010 22:01